Regards Hybrides et Accès culture – le réseau des maisons de la culture, s’associent pour offrir un riche programme de contenus en libre accès sur le web du 15 février au 15 mars 2021, sous le signe de la cinédanse. Au menu : 12 courts-métrages d’ici et de l’international, une section jeunesse, un atelier pour enfants sur Zoom et 4 entretiens virtuels avec des artistes de la programmation.
Programmation
«Bhairava» | de Marlene Millar et Philip Szporer | 14min | Canada | 2017
« Bhairava » est une danse pour la caméra qui a la singularité d’extrapoler la performance du contexte de la scène et de la replacer dans une dimension qui renforce l’esprit et l’énergie de la chorégraphie. Tourné en Inde, « Bhairava » évoque les facettes de Shiva, le Seigneur de la danse, à la fois comme destructeur du mal et gardien du temps. Il est féroce et mène des actes terribles, mais il est aussi le protecteur divin et le gardien suprême, son intention vient d’une pure compassion. La danseuse et chorégraphe Shantala Shivalingappa, portée par un contrepoint musical fort et suggestif et par l’énergie singulière du site antique de Hampi, incarne la présence et les qualités distinctives de Bhairava.
✦ Entretien avec les artistes le 10 mars ✦
«Odehimin» | de Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo et Wapikoni mobile | 3min | Canada | 2020
présenté par Quai 5160, maison de la culture de Verdun
«Odehimin» c’est se reconnecter avec soi-même et réapprendre à s’aimer.
✦ Entretien avec l’artiste le 24 février ✦
«Snow» | de David Hinton et Rosemary Lee | 8min | Royaume-Uni | 2003
présenté par la Maison de la culture Rosemont–La Petite-Patrie
Snow est un film de danse entièrement créé à partir de plans trouvés dans d’anciens reportages et documentaires. Le film emmène le spectateur dans un voyage hivernal, créant une chorégraphie rythmée de gestes et d’actions sur les lacs gelés, les trottoirs venteux et les pentes glissantes d’un passé lointain. Les images – parfois joyeuses, parfois sombres – couvrent toute l’ère du film noir et blanc, des années 1890 aux années 1960.
* Afin de préserver le format d’origine des images d’archives utilisées pour créer ce court-métrage, l’image est présentée dans un format atypique, différent du format 16:9 dorénavant dominant en création vidéo.
«Separate Sentences» | d'Amie Dowling, Reggie Daniels et Austin Forbord | 14min | États-Unis | 2016
présenté par la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord
Separate Sentences est un film de danse qui explore l’impact générationnel de l’incarcération et les conséquences néfastes sur les familles et les communautés. Les membres de la distribution sont des artistes de San Francisco, dont certains ont été incarcérés ou sont des membres de la famille de personnes incarcérées. Le film a été projeté dans des festivals de cinéma, des universités, des centres communautaires et des conférences. Separate Sentences a remporté des prix du public et du meilleur film aux niveaux national et international. Consultez le mot de l’équipe de réalisation, à propos de leur réflexion en constante évolution. >>>
«Ressac» | de Flamant + Maude Lecours | 5min | Canada | 2020
présenté par l'arrondissement de Saint-Léonard
Lorsque La Saint-Laurent rencontre Le Saint-Laurent.
Lorsque le corps entre en conversation avec le fleuve.
RESSAC est le fruit d’une collaboration entre l’UQAM, le Partenariat du Quartier des spectacles et le Festival international de jardins de Métis. Propulsée par quatre femmes au DESS en design d’événements, l’installation vidéo a déployé au soir venu un horizon en pleine ville, de septembre à octobre 2020 à l’angle St-Laurent et Maisonneuve.
«carnet de voyages» | de Manon Labrecque | 25min | Canada | 2005
présenté par la Maison de la culture Janine-Sutto
Quelques expérimentations pour apprivoiser la force gravitationnelle [et autres gravités]… et le désir de s’en échapper.
Le travail de création de Manon Labrecque prend ses racines dans le corps, dans l’attention portée aux sensations physiques et dans le mouvement.
Il se manifeste à travers la vidéo [monobande et installation], la performance, les images fixes, l’installation cinétique et sonore.
Découvrez-en plus sur son site manonlabrecque.com.
«How the earth Must see itself» | de Lucy Cash et Simone Kenyon | Royaume-Uni | 13min | 2019
présenté par la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce (audio en anglais)
«Personne ne connaît complètement la montagne qui n’y a pas dormi. Au fur et à mesure que l’on s’endort, l’esprit devient limpide; le corps fond; seule la perception demeure.
– Nan Shepherd
Une réponse filmique et chorégraphique à l’œuvre du poète et écrivain écossais Nan Shepherd «The Living Mountain». Instables, les images S16mm évoquent la faillibilité de la perception et invitent le spectateur dans un être méditatif, sensuel et poétique avec le paysage des montagnes Cairngorms en Écosse.
«S'envoler (chez soi)» | d'Estelle Clareton et Brice Noeser | 20min | Canada | 2020
Créée durant le confinement au printemps 2020, S’envoler (chez soi) est une adaptation d’une pièce de groupe phare de la compagnie (S’envoler) qui s’inspire des oiseaux migrateurs et de notre relation à l’exil. Les chorégraphes Estelle Clareton et Brice Noeser ont rassemblé leurs talents et ceux de leurs fidèles collègues via une plateforme de visioconférence, où les corps des interprètes, en constante alerte et empreints de fébrilité, décollent peu à peu de leur quotidien.
✦ Entretien avec l’artiste le 3 mars ✦
«boy» | de Rosemary Lee et Peter Anderson | 5min | Royaume-Uni | 1995
Tourné sur la côte de Norfolk au Royaume-Uni, le film explore le monde magique d’un garçon de neuf ans. Se déplaçant avec discrétion et grâce à travers un paysage dramatique, il répond à cet univers vide, le manipule et évoque son propre monde imaginaire.
* Tourné en 16mm en 1995, ce court-métrage est un classique des premières anthologies de cinédanse et d’une vague importante de créations audiovisuelles pour la télévision au Royaume-Uni vers la fin des années 1990. Son format atypique vise à préserver la trace de cette transformation technologique.
«Itsy bitsy» | de Lisa Kusanagi et JuJu Kusanagi | 6min | Japon et États-Unis | 2015
présenté par la Maison de la culture Claude-Léveillée et la Salle de diffusion de Parc-Extension
Selon les recherches, il existe 9 types d’intelligence différents; naturaliste, musical, logico-mathématique, existentiel, interpersonnel, corporel-kinesthésique, linguistique, intra-personnel et spatial. Les sœurs Kusanagi remettent en question d’autres types d’intelligence non définis auparavant.
«Strophe» | d'Aimée Duchamp et Aladino R. Blanca | 4min | Espagne et Mexique | 2015
présenté par l'arrondissement de Saint-Laurent (audio en anglais)
Un monologue interne poétique moderne, inspiré des dramaturges grecs Euripide et Sophocle, du philosophe britannique Alan Watts et de l’écrivain américain Henry Miller. Sous la direction d’Aimée Duchamp, Strophe explore les possibilités narratives de «performer» la routine, sans approche négative, au contraire. La beauté de la routine avec ses motifs apparemment sans fin et répétitifs peut être la seule toile possible pour dessiner les changements qui apportent de la couleur à notre existence.
«Icare» | de Frédérique Bérubé et Nicolas Saluzzo | 17min | Canada | 2014
présenté par la Maison de la culture Pointe-aux-Trembles
Icare se situe dans un lieu invisible, sans temps. C’est une bataille entre deux mondes. C’est une personne que tu aimes, qui t’aime, qui te quitte soudainement pour aller dans un monde invisible. C’est toi, les bras ouverts, qui espères pouvoir la rattraper. Des fois, tu t’y brûles d’autres fois elle t’éclaire. C’est essayer de courir aussi vite que les guépards et oublier de dormir.
Frédérique Bérubé et Nicolas Saluzzo, respectivement réalisatrice et interprète d’Icare, partagent une partie de leur histoire vis-à-vis la bipolarité, au travers de la danse. Dans un but thérapeutique, mais aussi de sensibilisation, les artistes racontent à leur façon, en faisant référence au mythe d’Icare, cette période marquante pendant laquelle Nicolas était en crise.
VOLET JEUNESSE
Dans le contexte actuel, le rapport des jeunes aux écrans devient un enjeu quotidien. Regards Hybrides et Accès culture se réjouissent d’inclure pour la première fois une section «jeunesse» dans leur programmation. Composée de plusieurs courts-métrages inventifs et surprenants produits au Canada, au Mexique, aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, la section offre des contenus visuels qui convoquent le mouvement de manière imaginative, poétique ou narrative. Bon visionnement!
«Off Ground» de Boudewijn Koole & Jakop Ahlbom | 4min | Canada | 2013
Louise Lecavalier et Antoine Masson interprètent le court-métrage Off Ground, une danse intime et poétique entre un petit garçon et sa mère mourante. Réalisé par Boudewijn Koole d’après une chorégraphie de Jakop Ahlbom, le film remporte de nombreux prix, parmi lesquels le Prix du public au Festival Cinedans 2013 à Amsterdam et le Prix de la création au 32e Festival international du film sur l’art de Montréal.
✦ Entretien avec l’artiste le 17 février ✦
«Platoon» - vidéoclip chorégraphique du groupe Jungle
Mettant en vedette la jeune B-Girl de 6ans «Terra». Réalisé par JLW et Oliver Hadlee Pearch. Une production de Charlie Di Placido.
«Valse tournoyante» de Priscilla Guy, Paulina Ruiz Carballido et Ximena Monroy | Canada | 2014
Réalisé dans le cadre du projet « Alors, on tourne? » à Circuit-Est Centre Chorégraphique.
«Itsy bitsy» de Lisa Kusanagi et JuJu Kusanagi | 6min | Japon et États-Unis | 2015
présenté par la Maison de la culture Claude-Léveillée et la Salle de diffusion de Parc-Extension
Selon les recherches, il existe 9 types d’intelligence différents; naturaliste, musical, logico-mathématique, existentiel, interpersonnel, corporel-kinesthésique, linguistique, intra-personnel et spatial. Les sœurs Kusanagi remettent en question d’autres types d’intelligence non définis auparavant.
«Strophe» d'Aimée Duchamp et Aladino R. Blanca | 4min | Espagne et Mexique | 2015
présenté par l'arrondissement de Saint-Laurent (audio en anglais)
Un monologue interne poétique moderne, inspiré des dramaturges grecs Euripide et Sophocle, du philosophe britannique Alan Watts et de l’écrivain américain Henry Miller. Sous la direction d’Aimée Duchamp, Strophe explore les possibilités narratives de «performer» la routine, sans approche négative, au contraire. La beauté de la routine avec ses motifs apparemment sans fin et répétitifs peut être la seule toile possible pour dessiner les changements qui apportent de la couleur à notre existence.
«S'envoler (chez soi)» d'Estelle Clareton et Brice Noeser | 20min | Canada | 2020
Créée durant le confinement au printemps 2020, S’envoler (chez soi) est une adaptation d’une pièce de groupe phare de la compagnie (S’envoler) qui s’inspire des oiseaux migrateurs et de notre relation à l’exil. Les chorégraphes Estelle Clareton et Brice Noeser ont rassemblé leurs talents et ceux de leurs fidèles collègues via une plateforme de visioconférence, où les corps des interprètes, en constante alerte et empreints de fébrilité, décollent peu à peu de leur quotidien.
✦ Entretien avec Brice Noeser le 3 mars ✦
«boy» de Rosemary Lee et Peter Anderson | 5min | Royaume-Uni | 1995
Tourné sur la côte de Norfolk au Royaume-Uni, le film explore le monde magique d’un garçon de neuf ans. Se déplaçant avec discrétion et grâce à travers un paysage dramatique, il répond à cet univers vide, le manipule et évoque son propre monde imaginaire.
* Tourné en 16mm en 1995, ce court-métrage est un classique des premières anthologies de cinédanse et d’une vague importante de créations audiovisuelles pour la télévision au Royaume-Uni vers la fin des années 1990. Son format atypique vise à préserver la trace de cette transformation technologique.
«À la découverte de la vidéodanse» de Frédérique Bérubé | Canada | 2014
Documentaire-jeunesse réalisé dans le cadre du projet « Alors, on tourne? » à Circuit-Est Centre Chorégraphique par Frédérique Bérubé avec Priscilla Guy, Paulina Ruiz Carballido et Ximena Monroy.
ENTRETIENS
Puisque la rencontre est au cœur de l’acte créatif, sur scène comme à l’écran, le public pourra échanger avec un·e artiste de la programmation tous les mercredis à 19 h sur Zoom, lors de quatre entretiens animés par la commissaire et cofondatrice de Regards Hybrides Priscilla Guy. Ces entretiens seront par la suite disponibles en rattrapage sur regardshybrides.com jusqu’au 15 mars.
MERCREDI 17 FÉVRIER 19 H
Visionnez le court-métrage Off Ground dont il est question pendant l’entretien >>>
Danseuse et chorégraphe, Louise Lecavalier est associée à Édouard Lock et à La La La Human Steps de 1981 à 1999, des années d’une rare intensité, jalonnées d’œuvres devenues mythiques et de rencontres-chocs : David Bowie, Frank Zappa, etc. Elle incarne alors une danse extrême qui marquera l’imaginaire de toute une génération. Depuis, avec sa compagnie Fou glorieux, fondée en 2006, elle poursuit une recherche gestuelle emblématique de toute sa carrière, fondée sur le dépassement de soi et la prise de risque, une quête d’absolu où elle tente de débusquer « le plus qu’humain dans l’humain ». Elle signe, en 2012, sa première œuvre chorégraphique intégrale, So Blue, suivie en 2016 de Mille batailles, deux pièces qui connaissent une large diffusion internationale. En février 2020, elle créait en Allemagne un nouveau solo intitulé Stations, qui sera présenté en tournée au cours des prochaines années. De nombreux prix ponctuent sa trajectoire.
MERCREDI 24 FÉVRIER 19 H
Visionnez son court-métrage Odehimin dont il est question pendant l’entretien >>>
Kijâtai est née à Val-d’Or d’une mère allochtone et d’un père autochtone. Ayant étudié en cinéma au niveau collégial, elle fait partie aujourd’hui de l’équipe bureau du Wapikoni mobile. Actuellement en processus de réappropriation culturelle, elle oeuvre à sensibiliser divers publics aux réalités autochtones lors de colloques, ateliers et festivals. Sa mère étant psychoéducatrice dans la communauté de Lac-Simon, elle connaît très bien les réalités autochtones tant en communauté qu’en milieu urbain. Kijâtai fait également partie du cercle bispirituel de Montréal, ce qui lui permet d’être encore plus impliquée au sein de la communauté urbaine, autochtone et LGBTQIA2S+ de Montréal. Elle a entre autres réalisé trois courts-métrages qui abordent les réalités autochtones (Kijâtai, Kabak et Odehimin) en utilisant les images et les sons d’une façon poétique. Elle s’engage présentement à travers les organismes tels que Puamun Meshkenu, Mikana et Wapikoni en tant qu’ambassadrice. Ce qui lui permet de présenter des ateliers de sensibilisation et participer à la discussion sur les cultures et réalités autochtones tout en œuvrant pour la construction de ponts entre autochtones et non-autochtones. Elle a fait également partie du conseil jeunesse de Montréal Autochtone le temps d’un mandat et du comité aviseur jeunesse de la chaire-réseau jeunesse autochtone.
MERCREDI 3 MARS 19 H
Visionnez le court-métrage S’envoler (chez soi) dont il est question pendant l’entretien >>>
À l’issue de sa formation de L’École de danse de Québec (2006), Brice Noeser évolue parallèlement comme danseur et comme chorégraphe. Sa mère le voit dans les oeuvres des chorégraphes Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Alan Lake, Estelle Clareton, Danièle Desnoyers ainsi que de la compagnie Montréal Danse. Diffusé par Tangente Danse à Montréal, par l’événement CorresponDanses et par La Rotonde, centre chorégraphique contemporain à Québec, Brice présente ses premières créations, Mandragore (2006), Brutus et Sabulle (2009), qu’il avait d’abord montrées à son père. Dès lors, il découvre un langage gestuel qui prend sens dans son corps et qu’il va développer sous formes d’ateliers donnés aux danseurs professionnels, et notamment à son frère. Grâce aux conseils de sa belle-soeur, il obtient des soutiens du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de Première Ovation (subvention municipale), pour se produire sur diverses scènes via les festivals OFFTA, Vue sur la Relève, Transatlantique ainsi que sur la scène du théâtre Gas Station Theater de Winnipeg, et dans 9 théâtres des Maisons de la Culture de Montréal (2009).
L’octroi de subventions du Conseil des Arts du Canada donne l’occasion à Brice de parler à son hygiéniste-dentaire d’un cycle de recherche, création et production. Un premier soutien en recherche fondamentale lui permet d’élaborer un projet d’achats de beurre de peanut et un travail sur les liens entre paroles, pensées et mouvements (2012). Il poursuit cette exploration en résidence à Circuit Est, centre chorégraphique, et à la Maison de la Culture Notre-Dame-de-Grâce, où il y présente le solo Barbarellus ; solo qui foule aussi les planches du Complexe Méduse, diffusé par La Rotonde à Québec (2012). À l’issue de ses explorations en solo, Brice crée, avec Zorro, le duo Ruminant Ruminant (2014), présenté à Tangente (2014), à La Rotonde (2015), au OFFTA (2016) et par la fédération de l’Alliance française pour une tournée à Tlaxcala, Puebla et Mexico (2017). La pièce est reprise au Théâtre La Chapelle (2017) dans une version revisitée de 50 minutes, grâce au soutien d’Aladin et les 40 voleurs et d’une bourse du Conseil des Arts et des Lettres du Québec. (Photo: courtoisie La Rotonde)
MERCREDI 10 MARS 19 H
Visionnez le court-métrage Bhairava dont il est question pendant l’entretien >>>
Établie à Montréal, la compagnie de Marlene Millar et Philip Szporer, Mouvement Perpétuel, œuvre dans la production de films, de vidéos et de nouveaux médias axés sur l’art. Le duo réalise des films de danse impressionnistes, des documentaires artistiques et des installations vidéo multi-écrans, illustrant des chorégraphies et des portraits de certains des danseurs et chorégraphes contemporains de renom du Canada et du Québec et de différentes cultures des Amériques, d’Europe et d’Asie. Le public est invité à tracer en toute intimité les courbures d’une riche expérience humaine.
Marlene Millar et Philip Szporer se rencontrent pour la première fois en 1986, lorsque tous deux collaborent à titre de danseurs-interprètes au travail du chorégraphe new-yorkais Charles Dennis. Partageant depuis une solide amitié, ils poursuivent parallèlement leur carrière professionnelle dans les domaines de la danse contemporaine, de la performance, du journalisme, du film et de la vidéo d’art. En 1996, ils unissent leurs aptitudes et intérêts artistiques pour entreprendre une première ébauche de ce qui deviendra plus tard la série documentaire Au fil du mouvement/Moments in Motion. Boursiers de l’Université de la Californie, à Los Angeles (UCLA), pour le Dance/Media Project, ils élaborent plusieurs projets aux États-Unis. En 2001, ils fondent la compagnie Mouvement Perpétuel. (Photo: courtoisie mouvementperpetuel.net)
Ce projet bénéficie du soutien financier de l’Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications.